👉 [Chronique] – Feuerschwanz – Memento Mori (2021) – Denis Labbé.

4.4
(62)

01. Memento Mori
02. Untot im Drachenboot
03. Ultima Nocte
04. Rausch der Barbarei (feat. Hämatom)
05. Krampus
06. Feuer & Schwert
07. Das Herz eines Drachen
08. Rohirrim
09. Am Galgen
10. Hannibal
11. Skaldenmet


Label: Napalm Records

Afin de fêter dignement dans le feu la fin de cette terrible année 2021, les Allemands de Feuerschwanz nous offrent un superbe album de folk metal qui fera date dans le genre.

Mêlant habilement riffs puissants, mélodies aisément mémorisables et arrangements de grande classe, Memento Mori nous entraîne dans un univers guerrier propre à soulever les foules.

Comme à son habitude, le groupe chante en allemand, ce qui ajoute une touche particulière à ses chansons, tout en évoluant parfois vers un heavy metal plus classique.

Ainsi, certains morceaux semblent lorgner sur les terres de Powerwolf comme sur l’excellent « Ultima Nocte », rehaussé par un violon épileptique ou sur l’entêtant « Krampus » dont le refrain est chanté en latin.

Feuerschwanz se permet donc certaines libertés qui font mouche, sans pour autant perdre son ADN, ce qui devrait attirer à lui de nouveaux fans.

Ainsi, « Memento Mori » nous touche grâce à ses mélodies soyeuses et ses apports folkloriques, que l’on retrouve également sur « Rohirrim », qui fait référence au Seigneur des anneaux.

Sur ces deux morceaux, le violon est omniprésent, apportant une légèreté qui tranche avec la lourdeur de la section rythmique et les voix graves des chanteurs.

Ce mélange des genres trouve sans doute son acmé sur « Hannibal », un hymne guerrier au chef de guerre carthaginois qui a fait trembler Rome et qui permet aux fans de hurler en osmose avec le groupe.

Le morceau s’appuie sur un refrain efficace, sans pour autant oublier la dimension épique de son propos.

Avec ce Memento Mori, Feuerschwanz nous livre sans doute son meilleur album, savant mélange entre ses influences passées issues de la scène folk metal : le subtil « Das Herz eines Drachen », apports plus lourds hérités du heavy metal : le puissant « Skaldenmet » et hymnes alertes capables de nous faire oublier tous nos tourments : le déjantés « Rausch der Barbarei ».

Si je n’avais pas réalisé mon top 10 quelques jours avec le 31 décembre, cet album y figurerait sans aucune hésitation, et sans doute dans mes 5 premiers. Une véritable claque !

A noter qu’il existe une version deluxe en trois CD, dont l’un comprend des versions instrumentales des morceaux et un autre proposant les paroles en anglais de plusieurs morceaux.

@Denis Labbé




Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

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