👉 [Chronique] – Queensrÿche – Digital Noise Alliance (2022) by Dark Métal.

4.6
(207)

01. In Extremis
02. Chapters
03. Lost In Sorrow
04. Sicdeth
05. Behind The Walls
06. Nocturnal Light
07. Out of Black
08. Forest
09. Realms
10. Hold On
11. Tormentum
Bonus Track:
12. Rebel Yell

Label:Century Media
Date de Sortie: 07 Octobre 2022

16ème Album produit par Zeuss de la formation mythique du Metal Prog.

QUEENSRŸCHE fût en avance sur son temps et les joyaux « Rage for Order », « Operation Mindcrime », « Empire » et « Promised Land » en attestent encore sous l’égide du guitariste Chris deGarmo, compositeur à l’aura exceptionnelle.

Alors que penser du petit dernier « Digital Noise Alliance », bien que le groupe ne compte plus que 2 membres d’origine et que le départ du batteur Scott Rockenfield a engendré une action en justice de sa part ?

« In Extremis » est une belle entrée en matière : titre dynamique et accrocheur faisant revivre les belles heures du passé, un Todd La Torre en forme dont la tessiture de voix nous rappelle souvent un certain Geoff Tate.

« Lost in sorrow » mid tempo de très bonne facture, typique du Ryche avec un final permettant de démontrer l’aisance vocale de Todd sur ce titre mélodique

« Behind The Walls » Titre épique sur une magnifique trame mélodique aux diverses variations, un des moments forts de cet album.

« Forest » belle ballade mélancolique dégageant une certaine émotion mais pas aussi intense que l’inoubliable « Silent Lucidity ».

 « Hold on » titre syncopé par instant à l’ambiance sombre et clinique montant crescendo. Le refrain est agréable et la magie du passé est palpable.

« Tormentum », avec son intro assez surprenante faisant penser à un riff de Slayer. Ce titre sombre aux accents Heavy monte progressivement amenant un joli break au milieu du morceau, pour mieux repartir sur des structures musicales complexes et variées, ambitieux et réussi.

« Rebel yell » Une conclusion surprenante où Todd La Torre démontre son potentiel et ses qualités évidentes, mais quel intérêt d’une telle reprise totalement en décalage avec les structures Heavy/progressives de cet opus ?

Au final, QUEENSRŸCHE délivre un nouvel album de bonne facture faisant par instant revivre l’âge doré du combo que nous avons tant adoré.

Les fans les plus ouverts trouveront matière à apprécier cet album et pour les autres qui ont toujours autant de difficulté à faire abstraction de l’époque mythique, on pourrait reprocher un certain manque d’éclats et de profondeur dans l’écriture.

De Garmo était le génie créatif du Ryche et Tate sa voix et sa démesure. La paire Wilton/Jackson arrive à maintenir avec un certain talent le navire à flot.

Todd La Torre singeant avec brio Geoff Tate fait un boulot efficace et démontre des qualités certaines mais l’illusion du bonheur ne peut rivaliser avec la passion de la candeur passée.

@Dark Métal





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