👉 [Chronique] – F.K.Ü. – The Horror and the Metal (2024) by Denis LabbĂ©. đŸ’„

4.4
(66)

SixiĂšme album pour les SuĂ©dois de F.K.Ü. (Freddy Krueger’s Ünderwear) qui Ɠuvrent dans un thrash old school, fortement influencĂ© par la scĂšne amĂ©ricaine, Overkill, S.O.D., Slayer et Hirax en tĂȘte.

En dix morceaux absolument jouissifs pour les mosheurs, le quartet explore toutes les facettes du genre, à grands coups de rythmes syncopés, de riffs acérés et de chant hurlé. Chaque chanson est un hymne à la violence destiné à retourner une salle de concert et à faire passer du bon temps aux auditeurs.

On retrouve avec bonheur une musique libĂ©rĂ©e de toutes contraintes qui plonge dans les racines du metal extrĂȘme en n’hĂ©sitant pas Ă  teinter son thrash de hardcore avec le monstrueux « Don’t Have to Go to Texas » qui Ă©voque Hirax et Nuclear Assault dans son jusqu’au-boutisme.

 
1. The Horror and the Metal
2. (He Is) The Antichrist
3. The Spawning
4. Don’t Have to Go to Texas
5. Harvester of Horror
6. Deep Cuts
7. They Are 237
8. Bringing Back the Dead
9. Some Kind of Mosher
10. You Are Who You Eat

C’est encore plus flagrant sur l’hymne « (He Is) The Antichrist » qui nous ramĂšne aux meilleures heures de Slayer, avec un clin d’Ɠil Ă©vident dans le titre.

Lorsque le rythme ralentit, c’est pour mieux intensifier la puissance de la musique en nous entraĂźnant sur les routes empruntĂ©es auparavant par S.O.D. avec une touche de Metallica sur l’énorme « Harvester of Horror ». Avec « The Spawning », c’est plutĂŽt l’ombre d’Overkill qui plane, notamment en raison du chant aigu de Larry Lethal et des riffs carrĂ©s qui donnent envie de secouer la tĂȘte.

Le groupe reconnaßt volontiers cette filiation dans sa petite pépite : « Some Kind of Mosher » qui pousse à écarter les meubles pour sauter en tous sens.

F.K.Ü. Ă©crase tout sur son passage en retraçant les frontiĂšres du thrash grĂące Ă  son mĂ©lange de rythmes syncopĂ©s « Deep Cuts », d’accĂ©lĂ©rations maĂźtrisĂ©es « Bringing Back the Dead » (qui Ă©voque les premiers Slayer) et de refrains aux chƓurs graves : l’excellent « You Are Who You Eat ».

Avec respect, les SuĂ©dois rendent hommage aux meilleures formations du genre, tout en imposant sa propre vision du thrash, ce qui n’est pas une mince affaire. Il suffit d’écouter « They Are 237 » pour saisir tout le talent de ce groupe.

Produit aux Rorysound Studios, d’Uppsala, en SuĂšde, The Horror and the Metal bĂ©nĂ©ficie d’un son dynamique, Ă©pais, tranchant et puissant, ce qui permet Ă  chaque morceau de ressortir avec brio de cette Ɠuvre compacte.

The Horror and the Metal est l’excellente surprise thrash de ce dĂ©but d’annĂ©e. A acquĂ©rir de toute urgence !

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos : [wp-svg-icons icon="point-right" wrap="i"] Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongĂ© dans le metal dĂšs l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en Ă©crivant qu’en chantant. [wp-svg-icons icon="lightning" wrap="i"]


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