👉 [CHRONIQUE] – Bruce Dickinson – The Mandrake Project (2024) by Harrag Melodica.

La vie de William Blake artiste peintre, grand poète britannique, fascine totalement l’esprit de Bruce Dickinson.

Fils d’un bonnetier, il montre, dès l’enfance, d’étonnantes dispositions pour le dessin et la poésie, plus tard William Blake écrira des œuvres littéraires très inspirés par des visions prophétiques. Il voit ce que personne ne veut voir, il annonce ce que personne ne veut entendre : des catastrophes et destructions.. Dans son histoire atypique, William Blake était enthousiasmé par La Révolution Française de 1789, il faillit même être arrêté pour avoir défendu les principes de la liberté et de l’égalité au cours d’une discussion avec un «Trooper».

Source : https://www.babelio.com/auteur/William-Blake/2708

Avant d’entrer dans le sujet, il est conseillé d’avoir grandement écouté l’album «The Chemical Wedding» sorti en 1998…

Afterglow of Ragnarok
«I must create a system, or be enslaved by another man’s. I will not reason and compare : my business is to create.»

Somptueux titre d’ouverture de l’album avec des senteurs façon Savatage & Candlemass old school, qui imprègnent efficacement les paramètres du titre.
L’ambiance est glauque, la voix de Bruce est sombre dans les deux sens possibles.

«I am your very soul
The one you do not know»

You Want to see the Mandrake Project ?
Behold! Your Destruction

La vision apocalyptique des images disponibles dans le clip vidéo pressent que de grands événements se produiront dans l’obscurité de l’Empire de Bruce Palpatine.

Many Doors To Hell

Sur l’intro du titre, j’aurais bien parié que Rudolph Schenker joue ce gros riff, qui fait mouche instantanément, ce titre à l’approche très 80’s, généreux et solidaire des fans de Hard Rock exalte mon émotion, je vous parle d’un temps auquel les harmonies rappellent mon esprit. 

Rain On The Graves

Voici la pluie qui s’annonce …

En ce jour d’orage, quel est le sens de votre présence ici ?

« The prince’s robes and beggar’s rags

Are toadstools on the miser’s bags.

A truth that’s told with bad intent

Beats all the lies you can invent ».

Le titre au riff assez imposant avec un chant fidèle à la stature, s’impose très nettement comme un second single de ce nouvel album.

Les images du clip Rain of the Graves sont une exploration très soignée à travers un court-métrage en noir et blanc, offrant un regard sur une interprétation aussi réaliste qu’amusante.

Resurrection Men

L’intro aux intonations d’une BO réalisée par Quentin Tarentino, remémore «Girl You’ll Be a Woman Soon» de Neil Diamond, immortalisé par les Urge Overkill. 

Bruce Dickinson donne l’impression d’aller au bout de sa voix, son talent me charme pleinement lorsque la difficulté est à son comble.

La partie centrale sonne aux frissons doomesques, dans l’esprit Trouble (Rick Wartell & Bruce Franklin), l’ambiance est pesante, contrastant avec le coté funéraire. 

Fingers In The Wounds

Chanson très surprenante, avec sa partie cruciale aux orchestrations du Maghreb, (les paroles ne sont pas disponibles pour le moment), je me questionne si l’histoire ne serait pas attribuée à Laurence d’Arabie, fonctionnaire zélé des renseignements britanniques qui aida les populations du Moyen-Orient dans leur rébellion contre le pouvoir Ottoman.

Napoléon III avait eu cette même idée pour contrer l’Empire Britannique, en proposant de mettre à la tête du monde musulman l’Emir AEK ; las des guerres, celui-ci refusa.

Bruce Dickinson devrait commenter prochainement sur ce titre..

Eternity Has Failed

C’est par le son d’un pungi (une clarinette rustique ?) que commence la chanson, la voix de Bruce ordonne, notre esprit semble envoûté dans une d’hypnose qui nous rend parfaitement sensible. 

Mais alors, que se passe-t-il entre Bruce et l’auditeur ?

Le premier a le pouvoir d’hypnotiser le second à écouter…

Mistress of Mercy

Changement de registre musical pour ce titre très Rock, qui possède un son bien plus moderne, avec une profonde mélancolie, pour un final bien Hard Rock..

Face In The Mirror

Chanson qui s’exprime sur la souffrance des personnes au quotidien,  Bruce se demande même : « S’il peut lire entre les lignes, lorsque les gens chantent en chœur » ?

Shadow Of The Gods

Cette belle «power ballad», se démarque par une voix sincère qui évoque l’émotion, dès la deuxième partie du titre, elle pourrait faire couler des larmes. Bruce l’aborde avec beaucoup authenticité invitant l’auditeur à se connecter à ses sentiments.

Sur la troisième partie du titre, Roy Z sort un riff « digne de l’album Resurrection de Rob Halford» qui secoue tout mon amour pour l’authentique Heavy Metal !!

Sonata (Immortal Beloved)

Décidément, Bruce Dickinson est très en vogue, pour terminer cet album avec grandeur, il propose un titre aux pouvoirs bien étranges, entre le sacré et celui du profane ? La musique suit les paroles, son timbre est une sombre réjouissance.

Bruce, s’exprime-t-il à Dieu ?

En conclusion, j’ai passé des agréables moments à l’écoute de ce nouvel album, Bruce Dickinson a le pouvoir de l’écriture aux atmosphères diverses, Roy Z est tout aussi incroyable aux arrangements et la production « Darkbilement » tissée.

Harrag Melodica 213Rock

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