👉 [Chronique] – Klone – The Unseen (2024) par le Doc.

4.9
(34)
1. Interlaced
2. The Unseen
3. Magnetic
4. After The Sun
5. Desire Line
6. Slow Down
7. Spring

Le 8 novembre 2024, Klone nous a offert une pépite musicale avec « The Unseen », un album qui transcende les genres et confirme leur statut de pilier du rock progressif contemporain.

Ce dixiĂšme opus, publiĂ© via Pelagic Records, est une invitation Ă  l’introspection, une aventure sonore Ă  la fois dense et lumineuse.‹DĂšs les premiĂšres notes de « Interlaced« , on sent que Klone a franchi un nouveau cap.

Ce morceau inaugural est une vĂ©ritable Ɠuvre d’art : des guitares dĂ©licates, une rythmique envoĂ»tante, et ce solo de saxophone, audacieux et captivant, qui surgit comme une bouffĂ©e d’air frais. Impossible de ne pas ĂȘtre transportĂ© par la voix vibrante de Yann Ligner, qui Ă©voque des souvenirs et des Ă©motions enfouies.

C’est un dĂ©marrage parfait qui donne envie de plonger tĂȘte premiĂšre dans l’album.‹Le titre Ă©ponyme « The Unseen » est une montĂ©e en puissance Ă©motionnelle.

Avec ses guitares tour à tour planantes et abrasives, et une mélodie vocale empreinte de mélancolie, ce morceau est une véritable montagne russe sonore.

On y retrouve l’essence mĂȘme de Klone : une capacitĂ© unique Ă  mĂȘler douceur et puissance.‹Puis arrive « Magnetic », un morceau rĂ©solument addictif, taillĂ© pour marquer les esprits.

Sa montĂ©e progressive et son refrain accrocheur en font un moment fort de l’album. Dans un registre diffĂ©rent, « After the Sun » adopte une approche plus introspective, presque mĂ©ditative, avec des influences post-rock et une tension sous-jacente qui captive.

‹Et que dire de « Desire Line », sinon qu’il est un chef-d’Ɠuvre de subtilitĂ© ? Les accents jazz et blues qui traversent le morceau, portĂ©s par des harmonies vocales sublimes, tĂ©moignent de l’incroyable palette musicale de Klone.

Quant Ă  « Slow Down », c’est une vĂ©ritable pause contemplative, une respiration prĂ©cieuse avant l’apothĂ©ose finale.‹

Cette apothĂ©ose, c’est « Spring », une piĂšce de plus de 12 minutes qui clĂŽture « The Unseen » en beautĂ©.

Ce morceau monumental est une expĂ©rience Ă  lui seul : il dĂ©bute dans une ambiance Ă©thĂ©rĂ©e, avant de se transformer en une symphonie de guitares et de percussions, pour finalement retomber dans une quiĂ©tude planante. On en sort Ă©bloui, transformĂ©.‹

La production de « The Unseen » est impeccable. Chaque note, chaque texture est mise en valeur avec une précision chirurgicale.

Et que dire de la contribution de Matthieu Metzger au saxophone ? Elle ajoute une profondeur et une couleur uniques Ă  cet album dĂ©jĂ  d’une richesse incroyable.‹

Avec « The Unseen », Klone ne se contente pas de nous livrer un album : il nous offre une expĂ©rience sensorielle complĂšte, une Ɠuvre d’art qui allie technique irrĂ©prochable et Ă©motion brute. C’est un disque qui s’écoute, se vit, se ressent.

Les fans de rock progressif, et mĂȘme au-delĂ , y trouveront leur compte. Klone nous rappelle ici pourquoi ils sont l’un des groupes les plus passionnants de leur Ă©poque.‹

Un mot pour conclure : magistral. Si vous ne deviez Ă©couter qu’un album cette annĂ©e, « The Unseen » serait un choix incontournable. Bravo Klone, et merci pour cette merveille !

La note du Doc: 18/20.


Stay Tuned

Doc Olivier


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