
Avec Reckless, Lucie Sue balance le concentré d’énergie brute et ultra positive dont on avait tous besoin. Une chanson pour tout déchirer et avancer droit devant, sans jamais se retourner.
Lucie Sue ne demande plus la permission. Elle fonce, pleine d’assurance, pleine de feu. Avec Reckless, chaque mot est un uppercut au doute. 3:48 de pure rock qui flanque la banane à perpétuité ! Chaque note nous pousse vers l’avant. Chaque seconde est une libération.
« Après m’être interdit tellement de choses dans la vie, j’ai décidé de changer radicalement la donne. Ce morceau est un coup de pied au cul des hésitations. C’est un manifeste à vivre sans freins, sans filtres, avec la rage d’exister intensément » expliqueLucie Sue.
Tourné en pleine nuit au supermarché Leclerc d’Anglet, c’est entre les poireaux et les boîtes de conserve que le groupe déchaine son magnétisme. Ce clip, réalisé par Rémi Capdeville, casse les codes, transcende le banal, met en lumière l’ordinaire.
Une preuve que l’éclat peut surgir de n’importe où, même sous les néons froids d’un rayon saucisson. Avec Reckless, Lucie Sue signe un titre dont le refrain ne pourra plus vous sortir de la tête ! Une chanson pour ceux qui n’attendent plus, qui foncent, qui osent.
Bachat Bouloud, petit village alpin dédié aux colonies de vacances, est une véritable institution en France.
Des générations d’écoliers français y ont été envoyées, avec leur classe, pour apprendre à skier. Une chance ? Pas pour Lucie Sue, qui raconte ici l’enfer qu’elle a vécu à l’âge de 9 ans.
Un camps de vacances ?
Un goulag oui ! Un séjour forcé où le froid vous mordille les joues comme un écureuil enragé, où les chutes sont harassantes et les courbatures vous font regretter d’être né.
Si The Hives avaient eu une liaison avec Fast and Furious 8, leur progéniture s’appellerait probablement Bachat Bouloud.
Un titre qui frappe par son dynamisme, sa rapidité et cette envie irrépressible de sauter, headbanger, et chanter à pleins poumons !
Un clip DIY tourné à l’arrache, avec un smartphone avec beaucoup d’amour et d’énergie.
« Ce nom… Rien que ce nom… Bachat Bouloud. Tellement absurde ! Ça nous faisait déjà rire, à l’époque. Et ces vacances mémorables… Je me devais d’en faire une chanson. De faire connaître cet endroit au monde entier ! Parce qu’on avait tous le cafard loin de nos familles. Mais en vrai, on s’est quand même bien marrés. » explique Lucie.
La musique de Lucie Sue est une fusion percutante de grunge des années 90 et de metal moderne, un son à la fois nostalgique et avant-gardiste.
« Hush » est un titre qui représente parfaitement la musique de Lucie Sue et extrait de son album « Battlestation » qui sortira à l’été 2025 : des riffs entraînants superposés à des voix puissantes et contagieuses.
C’est l’unique morceau de l’album à être chanté à la fois en français et en allemand. « HUSH » raconte la lutte chaotique d’une mère célibataire au bord de la dépression nerveuse, confrontée à la rébellion indomptable de ses enfants.
Sur un ton décalé, Lucie Sue dévoile son combat pour se faire entendre. Une quête dont personne ne possède vraiment les codes. Surtout pas elle. Car dans le cercle familial, les règles n’existent pas et laissent place à l’instinct.
Pour l’anecdote, les deux enfants de Lucie Sue ont la double nationalité franco-allemande. Pour tenter de se faire respecter, elle essaie parfois d’avoir plus de prestance en réutilisant les quelques mots germaniques que leur père leur disait avec autorité.
N’étant pas crédibles dans la bouche de Lucie, ces phrases « choc » sont devenues une sorte de private joke. « HUSH est à prendre avec des pincettes. Je n’ai jamais été une mère parfaite. Je rejette l’idée de « sacrifice parental » ou de « compromis », qui crée inutilement de la culpabilité. J’ai toujours privilégié l’autonomie : Mes enfants savent cuisiner, se déplacer, s’organiser et cette éducation leur a forgé un caractère fort. Il y a parfois des heurts, ils ne m’obéissent pas toujours et nous ne sommes pas toujours d’accord. Mais au final, cela aboutit souvent à des choix justes. » explique Lucie.
Le clip a été réalisé par Antoine Doyen, dans un hôtel abandonné des années 1970’s, resté dans son état d’origine. Il met en scène deux enfants qui sèment le chaos et rendent la vie de leur mère infernale.
Stay Tuned
@Doc Olivier
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