🟠 [Chronique] The Rods – Wild Dogs Unchained (2025) par Le Doc. 🟠

4.9
(32)

Le nouvel album de The Rods marque un retour aux sources musclé pour le trio new-yorkais, tout en lui offrant un souffle résolument moderne.

Quarante ans après avoir marqué le heavy metal américain de leur empreinte, David “Rock” Feinstein, Carl Canedy et Freddy Villano prouvent que la flamme brûle toujours.

Wild Dogs Unchained est à la fois un hommage à leur héritage et une déclaration de vitalité.

On y retrouve des classiques réenregistrés comme Hurricane et Wild Dogs, aux sonorités rajeunies par une production signée Chris Collier, mais aussi une salve de nouvelles compositions qui montrent un groupe encore capable de mordre.


Dès l’ouverture avec “Eyes of a Dreamer”, le ton est donné : riffs massifs, basse grondante et atmosphère sombre, presque doom. Le heavy des années 80 se mêle à une production actuelle, claire et percutante.

“Rock ’n’ Roll Fever” joue la carte de l’hymne festif, simple mais terriblement efficace, tandis que “Mirror Mirror” surprend par son introspection, soutenue par un groove de basse qui en souligne toute l’intensité.


Le disque n’hésite pas non plus à explorer des thématiques plus sérieuses : “Tears for the Innocent” et “World on Fire” se veulent des morceaux engagés, au tempo parfois plus posé, qui montrent une facette plus grave du groupe.

À l’inverse, des titres comme “Wild Dogs Unchained” attendu par Carl depuis longtemps et “Make Me a Believer” le choix de Freddy renouent avec la spontanéité joyeuse d’un rock taillé pour la route. Quant à Hurricane ça reste du pur jus de Rods.

La vraie réussite de l’album réside dans l’équilibre entre tradition et modernité.

Canedy impose toujours sa frappe massive, Feinstein délivre des riffs tranchants sans fioritures, et Villano, véritable colonne vertébrale sonore, signe sans doute sa meilleure prestation au sein du groupe.


Au final, Wild Dogs Unchained n’est pas un simple exercice de nostalgie. C’est une preuve éclatante que The Rods n’ont pas dit leur dernier mot.

À l’heure où beaucoup de formations historiques s’essoufflent, le trio démontre qu’on peut revisiter son passé tout en avançant avec conviction.

Un album qui séduira les fans de la première heure comme les amateurs de heavy metal pur et dur.


“Eyes Of A Dreamer”
“Rock And Roll Fever”
“Mirror Mirror”
“Tears For The Innocent”
“Wild Dogs Unchained”
“Time To Rock”
“Run Run Run”
“World On Fire”
“Make Me A Believer”
“Hurricane”


Note 16/20

Stay Tuned

Doc Olivier


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