👉 [Chronique] – The Rods – Wild Dogs (1982) by Denis Labbé.

5
(25)

1. Too Hot to Stop 
2. Waiting for Tomorrow 
3. Violation 
4. Burned by Love 
5. Wild Dogs 
6. You Keep Me Hangin’ On (The Supremes cover) 
7. Rockin’ and Rollin’ Again 
8. End of the Line 
9. No Sweet Talk, Honey 
10. The Night Lives to Rock
 
 
Carl Canedy : Batterie, Chant 
David “Rock” Feinstein : Guitares, Chant 
Garry Bordonaro : Basse, Chant 
 
Label : Arista

Après des débuts tonitruants, The Rods revient avec un nouvel album sur le label Arista qui semble croire en lui.

Deux singles seront d’ailleurs extraits de ce nouvel opus. Ceux qui s’attendaient à une copie de l’album précédent sont surpris ou déçus.

Après un changement de bassiste, le son du groupe a également évolué. En effet, le propos s’est un peu adouci, même si le power trio nous délivre toujours des titres énergiques et des riffs puissants.

Malgré cela, le hard rock débridé de The Rods a été canalisé, les morceaux mid tempo au refrain mélodiques dominent, sans pour autant s’abandonner à la mode des radios qui commencent à pointer son nez.

Avec « Too Hot to Stop », le premier single, nous sommes bien dans un hard rock épais, aux riffs carrés et à l’indéniable puissance, qui donne envie de taper du pied.

Mais le son est plus clair, la production meilleure. Il en va de même avec « Violation » un bon titre hard rock au refrain insidieux.

Si le groupe semble aller au plus simple, il va certainement au plus direct aussi, ce qui donne une impression d’urgence.

Pourtant, la présence de « You Keep Me Hangin’ On », plus proche de la version de Vanilla Fudge que de celle de The Supremes, laisse entrevoir un léger changement de cap.

Comme sur The Rods, avec « Ace in the Hole », le groupe semble vouloir élargir son public. Cette inflexion se retrouve ainsi sur « Burned By Love » qui affiche lui aussi la couleur en incluant de jolies mélodies vocales à ce hard rock carré ou encore sur « End of the Line » chanté à plusieurs voix, qui permet à David Feinstein de nous prouver qu’il peut aussi nous offrir des solos gorgés de feeling.

Malgré cela, The Rods demeure une vraie formation adepte de titres rapides. « Wild Dogs » fait l’effet d’un direct au foie, avec son riff tourbillonnant, son refrain aux chœurs hallucinés et ses solos de guitare. On sent que le groupe veut en découdre, comme c’est aussi le cas sur « Rockin’ and Rollin’ Again » proche du southern rock, qui plonge ses racines dans le blues pour mieux les dynamiser.

Voisinant avec Krokus, « No Sweet Talk, Honey » se construit autour d’un riff énergique et d’un refrain assez simple, dans la lignée de ce que fait le groupe. L’ensemble fonctionne à merveille en nous conduisant dans un univers puissant caractéristique du hard rock de cette époque.

Mais The Rods sait aussi apporter de la nouveauté, comme sur « The Night Lives to Rock » dont les couplets sont chantés à plusieurs voix qui se répondent, ce qui apporte une réelle dynamique à ce titre déjà diablement efficace. Nous ne sommes pas loin de Y & T.

Moins immédiatement abordable que l’album précédent, Wild Dogs n’en demeure pas moins un bon album agréable à écouter et aux guitares toujours aussi incisives.

@Denis Labbé

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Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

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