🔴 [Chronique] Double Vision – Double Vision (2025) par Le Doc. 🔴

4.8
(23)
1. Prison Of Illusion
2. No Fool For Love
3. The Man You Make Me
4. I Know The Way
5. Youphoria
6. Look Out For Me
7. Transient Times (instrumental)
8. Silence Is Louder
9. Church Of The Open Mind
10. Once Before
11. A Stranger’s Face
12. This Day And Age
13. Love Could Rule

Connu initialement comme un tribute band de Foreigner, le groupe américain Double Vision fait aujourd’hui son entrée dans la cour des grands avec un premier album éponyme, entièrement composé de titres originaux.

Signé chez le réputé label italien Frontiers Music, cet opus de treize titres sonne comme un pont entre la nostalgie du rock mélodique des années 80 et une volonté affirmée d’exister par soi-même.


Formé dans le nord-est des États-Unis, Double Vision s’est taillé une réputation solide sur scène, en revisitant avec précision et passion le répertoire de Foreigner.

Mais loin de se complaire dans l’imitation, le groupe  emmené par le chanteur Chandler Mogel, flanqué de musiciens aguerris comme Scott Duboys (ex-Warrior Soul), Scott Metaxas (ex-Prophet), Chris Schwartz, Paul Baccash et Alex Lubin a décidé de franchir un cap.

Le résultat : un premier album de compositions originales qui assume pleinement ses influences tout en cherchant une voix propre.


Dès les premières mesures, l’auditeur retrouve les ingrédients classiques du rock FM : claviers brillants, guitares ciselées, refrains fédérateurs et power ballads calibrées.

Certains morceaux comme Church of the Open Mind ou What’s Your Name semblent tout droit sortis de l’âge d’or du AOR, sans pour autant paraître dépassés.

La production, propre et puissante, met en valeur l’équilibre entre guitares et claviers, dans une esthétique qui rappellera Foreigner, mais aussi Journey ou Survivor.


La voix de Chandler Mogel, claire et efficace, assure une belle homogénéité à l’ensemble, même si elle ne marque pas autant les esprits que celles des grandes icônes du genre.

Les ballades, comme The Man You Make Me ou Look Out For Me, dévoilent une sensibilité maîtrisée, tandis que des titres plus enlevés, comme Never Enough ou All It Takes, offrent une belle énergie.


S’il est indéniable que Double Vision s’inscrit dans la tradition du rock mélodique des années 80, il évite l’écueil de la copie servile. Le groupe ne révolutionne pas le genre, mais il en connaît parfaitement les codes.

On pourra reprocher à certains morceaux (Youphoria, Transient Times) un certain manque d’inspiration ou de relief, mais l’ensemble reste cohérent et plaisant.


Ce premier opus se présente donc comme une carte de visite sérieuse, portée par des musiciens expérimentés et une réelle envie d’aller plus loin.

Il faudra sans doute aux New-Yorkais un second album pour pleinement affirmer leur singularité, mais la base est là : professionnelle, sincère et prometteuse.


Verdict : Un bon cru de rock mélodique à l’ancienne, sans prétention mais efficace, qui plaira à tous les amateurs de Foreigner et de classic AOR. Un vrai plaisir rétro, à savourer sans modération cet été.

Note 17/20

Stay Tuned

@Doc Olivier




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