2. Collective Mind
3. Lights And Shadows
4. Stay In This Moment
5. Blood Moon
6. Eleventh Hour
7. World Torn In Two
8. Rearview Mirror
9. Restless Heart
10. Battlefield
11. Road To Eternity
Label : Pride & Joy Music
Date de sortie: 25 Juillet 2025.
Sept ans après Call of Destiny, le groupe Hearts On Fire nous livre enfin son deuxième album : Signs & Wonders.
Un retour discret, mais ambitieux, avec un line-up renouvelé qui attire immédiatement l’attention : Mark Boals (ex-Yngwie Malmsteen, Ring of Fire…) au chant, Jean Funes à la guitare, Joel Mejía à la batterie, Eric Ragno aux claviers et Dennis Ward (Pink Cream 69, Khymera) à la production et à la basse.
Avec un tel pedigree, l’attente est élevée. Et si l’album témoigne d’une indéniable maîtrise, il lui manque parfois un supplément d’âme qui ferait basculer l’ensemble du bon disque à l’album marquant.
Dès “Signs In The Sky”, l’auditeur est frappé par la propreté du son. Claviers brillants, guitares polies, chant clair : tout est net, presque trop.
Mark Boals est irréprochable, avec sa voix toujours puissante, précise et lyrique, mais on sent que l’ensemble ne cherche jamais à surprendre.
Les titres s’enchaînent avec efficacité : “Collective Mind” et “Lights & Shadows” offrent des refrains solides, “Rearview Mirror” séduit par sa fluidité AOR très radio-friendly, et “Restless Heart”, malgré sa retenue, propose une belle ligne vocale. Le tout respire le professionnalisme… mais aussi la prudence.
Le très court instrumental “Blood Moon” apporte une belle respiration avant un des moments les plus énergiques du disque : “Eleventh Hour”.
En fin de parcours, “Road To Eternity” referme l’album avec élégance, mais sans véritable montée d’émotion. Les amateurs de claviers scintillants, de refrains bien construits et de soli propres y trouveront sans doute leur bonheur.
Mais les amateurs de frissons bruts risquent de rester à la porte : la production de Dennis Ward, bien que parfaitement maîtrisée, a tendance à lisser les aspérités et à gommer l’émotion directe.
Le tout manque parfois de souffle, de danger, ou simplement d’un peu de folie. Cela dit, impossible de nier la qualité de l’interprétation : Boals est impérial, Jean Funes livre de très beaux moments à la guitare, et les arrangements sont finement ciselés.
Un album qui séduira les amateurs d’AOR léché et de hard rock mélodique bien produit, même s’il ne révolutionne pas le genre.
Un retour élégant, raffiné et techniquement impeccable, mais un peu trop lisse pour laisser une empreinte durable.
Signs & Wonders s’écoute avec plaisir, mais on aurait aimé un peu plus de feu dans ce cœur pourtant bien battant.
Note 15/20
Stay Tuned
Doc Olivier