Portfolio – Nashville Pussy – Time To Rock par le DOC (2025)

4.8
(20)

KNISLINGE (Suède), 7 juillet 2025.

Ils étaient attendus comme les trublions de cette édition, et ils n’ont pas déçu : les furieux d’Atlanta Nashville Pussy ont transformé la Pirate Rock Stage du Time to Rock Festival en une véritable arène de rock’n’roll sauvage.

Un concert furieusement authentique, transpirant l’énergie brute et l’esprit garage des années 70, à mi-chemin entre AC/DC et Motörhead, mais avec une dose supplémentaire de provocation sudiste.

Le groupe a attaqué sans ménagement à 20h30 avec un mur de guitares et une énergie crue. Blaine Cartwright (chant/guitare rythmique) débite ses textes comme un prêcheur déglingué, tandis que Ruyter Suys, en furie guitaristique, harangue la foule à grands coups de riffs incisifs.

Dès Pussy’s Not a Dirty Word, le ton est donné : Nashville Pussy joue fort, vite, et sans concession.

Le public majoritairement venu pour une dose de classic rock bien huilé se laisse happer par ce chaos parfaitement contrôlé.

Les morceaux s’enchaînent avec une spontanéité qui frôle parfois l’improvisation. Le duo basse/batterie (Bonnie Buitrago et Ben Thomas) assure un groove sale mais efficace, pendant que Suys vole littéralement la vedette par son jeu sauvage et spectaculaire.

Si certaines formations soignent leur image et leur lumière, Nashville Pussy, eux, soignent la crasse. Pas de jeux de scène complexes, pas d’artifices : juste du rock.

Lors du final tonitruant Go Motherfucker Go, Ruyter arrose la foule au Jack Daniel’s, déclenchant une euphorie collective digne d’un concert dans un saloon du Deep South. Le public scande le refrain comme un slogan révolutionnaire.

Le set était  “violent, sale et joyeux  exactement ce que le rock’n’roll devrait toujours être”.

Nashville Pussy n’est pas là pour plaire à tout le monde  et c’est précisément ce qui les rend si essentiels.

Dans une époque où le rock se digitalise et se lisse, eux rappellent que la force du genre réside dans sa crasse, sa rébellion, et son honnêteté viscérale.

À Knislinge, ils ont non seulement livré un concert réussi, mais ont incarné l’essence même du rock’n’roll. Brut. Sans filtre. Jouissif.


Par Le Doc, envoyé spécial à Knislinge
Photos : Le Doc

Quelques photos de l’édition 2025 !


Retrouvez toutes les photos du concert.

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Stay Tuned

Doc Olivier


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