🟠 [Chronique] Dirkschneider & The Old Gang – Babylon (2025) par le Doc 🟠  

4.9
(42)
  • Artiste : Dirkschneider & The Old Gang
  • Album : Babylon
  • Date de sortie : 2025 (Reigning Phoenix Music)
  • Genre : Heavy Metal / Hard Rock
  • Durée : ~ 55 minutes
  • Label : Reigning Phoenix Music

Quand on parle d’Udo Dirkschneider, le mot « légende » n’est jamais galvaudé. Mais ici, il ne s’agit pas seulement de l’icône d’Accept ou de U.D.O., il s’agit d’un collectif : Dirkschneider & The Old Gang.

Avec Babylon, sorti en 2025 chez Reigning Phoenix Music, ce projet devenu groupe à part entière franchit un cap. Ce n’est plus une curiosité née d’une réunion d’anciens complices : c’est un vrai disque de heavy metal, solide, varié et sincère, porté par une équipe soudée.


Dès It Takes Two to Tango, le ton est donné : riffs saillants, refrain accrocheur, énergie communicative. C’est du heavy « pur jus », mais avec une touche collective. Ici, les voix s’entremêlent, se répondent, et donnent à la musique une couleur plus riche que le simple schéma « chanteur + backing vocals ».


Le titre éponyme est sans doute le plus marquant de l’album. Porté par un riff massif et des arrangements dramatiques, il se distingue par le dialogue entre Udo et Manuela Bibert.

La voix râpeuse du maître et la clarté aérienne de la chanteuse créent une atmosphère singulière, presque théâtrale.

On retrouve cette ambition d’élargir les frontières du heavy sans le dénaturer.
Les morceaux comme Hellbreaker, The Law of a Madman ou encore Propaganda rappellent l’héritage d’Accept et de U.D.O. : riffs efficaces, refrains taillés pour la scène, et une section rythmique impeccable menée par Sven Dirkschneider.

Mais Strangers in Paradise ou Blindfold viennent nuancer le propos. Plus mélodiques, plus ouverts, ces titres osent ralentir la cadence pour offrir une respiration bienvenue.

Le final, Beyond the End of Time, conclut l’album avec une dimension presque épique : montée en intensité, chant choral et riffs mémorables.


Ce qui rend Babylon spécial, c’est son côté « projet à plusieurs voix ». Aux côtés d’Udo, on retrouve Peter Baltes, Stefan Kaufmann, Mathias Dieth, Sven Dirkschneider et Manuela Bibert.

Chacun apporte sa pierre à l’édifice, et cela s’entend. La richesse vocale parfois jusqu’à l’excès  donne à l’album une identité particulière.

Là où certains verront une surcharge, d’autres salueront cette envie de proposer quelque chose de plus généreux et plus audacieux que la norme.


Babylon n’est pas qu’un album de plus dans la carrière d’Udo Dirkschneider. C’est une œuvre collective, portée par l’envie d’explorer et de partager.

Bien sûr, tout n’est pas parfait : quelques choix vocaux peuvent diviser, certaines transitions manquent de fluidité.

Mais l’essentiel est ailleurs : ce disque déborde de passion, d’authenticité et de puissance.


Dirkschneider & The Old Gang livrent ici un album qui respire le plaisir de jouer ensemble, et qui rappelle que le heavy metal, au fond, c’est avant tout une histoire d’amitié et d’énergie partagée.

  • 1. It Takes Two To Tango 4:40
  • 2. Babylon 6:09
  • 3. Hellbreaker 5:06
  • 4. Time To Listen 3:42
  • 5. Strangers In Paradise 4:45
  • 6. Dead Man’s Hand 4:05
  • 7. The Law Of A Madman 4:20
  • 8. Metal Sons 4:49
  • 9. Propaganda 4:48
  • 10. Blindfold 5:27
  • 11. Batter The Power 5:21
  • 12. Beyond The End Of Time 7:51

Note 14/20

Stay Tuned

Doc Olivier


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