👉 [Chronique] – Sammy Hagar – VOA (1984) by Denis Labbé.

5
(23)



1. I Can’t Drive 55
2. Swept Away
3. Rock Is in My Blood
4. Two Sides of Love
5. Dick in the Dirt
6. VOA
7. Don’t Make Me Wait
8. Burnin’ Down the City

Label : Geffen

Huitième album solo de Sammy Hagar, VOA sort quelques mois après Through the Fire de HSAS ; acclamé par la critique, et qui touche le grand public grâce à son single « Top of the Rock ».

Sammy Hagar semble prendre cela en compte, puisque cet album est enregistré au printemps et au début de l’été pour sortir rapidement le 24 juillet et nous offrir huit titres finement écrit et portés par la production de Ted Templeman.

La musique est donc délibérément tournée vers les radios et les télévisions, comme l’indique le hit « I Can’t Drive 55 » dont le refrain et le riff sont irrésistibles. La voix de Sammy Hagar est au top et projette ce morceau dans les charts avec un bonheur communicatif.

Son big rock emporte tout sur son passage, comme c’est également le cas sur le carré « Dick in the Dirt » et surtout le groovy « VOA » qui donne envie de secouer la tête et de taper du pied, grâce à un riff endiablé et des chœurs énormes.

Sammy Hagar confirme tous ses talents de compositeur, en nous livrant des titres chargés d’émotion et de mélodies, comme le superbe « Rock Is in My Blood » qui parvient à jongler avec des changements d’intensité pour mieux nous cueillir lors d’un refrain énorme puis d’un solo enjôleur soutenu par des claviers.

L’album nous propose également plusieurs morceaux d’un AOR d’excellent niveau, comme le superbe « Two Sides of Love » habillé par des claviers et porté par un refrain chantant ou le plus classique « Don’t Make Me Wait », aux arrangements soignés, qui évoque Journey et s’inscrit dans la scène de cette époque.

Entre ces deux tendances, Sammy Hagar expérimente, en proposant un rock carré et épais, comme sur l’étonnant « Swept Away » qui renvoie à ce qu’il a déjà proposé par le passé sur Street Machine ou avec l’excellent « Burnin’ Down the City », au rythme lent et chaloupé, que viennent scander des percussions de toute beauté et des chœurs fédérateurs.

Grâce au single « I Can’t Drive 55 », écrit en réaction à une contravention reçue par le musicien, VOA est propulsé dans les charts et se vend à plus d’un million d’exemplaires. Peu de temps après, Van Halen recrute Sammy Hagar afin de remplacer David Lee Roth au poste de chanteur.

@Denis Labbé





Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

How useful was this post?

Click on a star to rate it!

Average rating 5 / 5. Vote count: 23

No votes so far! Be the first to rate this post.

Related Posts

Get The Vinylestimes APP !