Il est 19h30 quand AVATAR le groupe suédois investit la scène pour nous lancer un percutant « Dance devil dance » enchainant avec un titre plus ancien « Let it burn » de leur période plus orienté « Death ».
Le groupe est en forme, Johannes au chant est de plus en plus impressionnant et se révèle être un leader hors pair. J’avais découvert ce groupe lors du download en 2018 sur la journée du vendredi 15 juin dont OZZY assurait la tête d’affiche.
Leur énergie communicative et ce côté théâtral qui a pris une réelle dimension en live depuis m’avait incité à m’intéresser de plus près à leur carrière.
Avatar clôture cette courte prestation (45 minutes) avec 2 anciens titres « Smells Like a Freakshow » et «HAil to apocalyse » ! 8 titres, dont un nouveau « In the Airwaves », aux sonorités modernes voyant Johannes nous démontrer sa maitrise du growl et un panel vocal de haute qualité.
Les autres membres du groupe font preuve d’une cohésion et d’une maitrise technique à toute épreuve permettant de dérouler le set à la perfection.
Avatar donne toute sa mesure en live et ce show ne reflète pas réellement toute la démesure du combo qui ne peut totalement s’appréhender sur 8 morceaux.
Le groupe sera présent au Zénith de Paris en tête d’affiche en mars 2026 et je vous invite à venir nombreux au cirque AVATAR.
Entracte !
Il est 20h50, le public fulmine, s’impatiente, puis les premières notes de Doctor, Doctor se font entendre, « The Ides of March » lance les hostilités dans une fosse déjà au taquet.
« Murders in the Rue Morgue », « Wrathchild », « Killers » et 1re apparition d’un Eddie menaçant hache à la main, « Phantom of the Opera » sublimé par un superbe décor derrière un rideau rouge, nous laissant découvrir le grand escalier du palais Garnier, vont suivre résonant comme un superbe hommage à Monsieur Paul Di Anno.
J’avais les larmes aux yeux, ces titres évoquant beaucoup d’émotion, une période folle et palpitante avec les débuts de la fameuse « NWOHBM » permettant à Maiden d’en devenir très rapidement le fer de lance. 666, The Number of the beast repris en chœur par la foule, agrémenté de jolies effets pyrotechniques.
Quelle joie aussi de réécouter en live « Powerslave » et ses décors Egyptiens majestueux, épique à souhait, c’est une véritable pépite et notre Bruce peut ressortir son masque à plume comme à la belle époque.
2 nouveaux morceaux émanant de l’album « Powerslave » vont suivre, le tonitruant « 2 Minutes to Midnight », puis “Rime of the Ancient Mariner » 12 minutes d’intensité incroyable.
Ce titre est remarquable, j’adore ce break qui nous plonge dans les profondeurs de l’océan pour finir dans un déluge de puissance montant palier par palier, Divin.
L’incontournable « Run to the Hills » dans une ambiance totalement folle est lui aussi repris en chœur. « The Trooper » encore un Hit monstrueux de notre vierge de fer, Bruce arrive avec son drapeau et sa belle tenue d’époque de l’armée britannique pour mieux mener ses troupes au combat.
Le public transcendé exulte ! les autres musiciens ne sont pas en reste et semblent prendre un plaisir intense à nous charger sabre au clair à l’image de notre cher Eddie Voire Steve nous mitraillant de sa basse !
« Hallowed by the name » Une intro mythique voyant Bruce tenir la note à l’unisson avec la foule sur « Running Low », une pièce d’anthologie à l’atmosphère oppressante pour mieux finir dans un déluge de grosses guitares, Bruce enfermé dans une cage et conduit à la potence dans une mise en scène aux effets époustouflants complète à merveille ce magnifique tableau.
« Iron Maiden » Vient clôturer ce show féérique, Janick en profite pour nous faire une belle démonstration de « voltige guitare », un Eddie version 3 D apparait en fond et le public se lance dans un Pogo frénétique en fosse.
« The Clairvoyant » et « Seventh son of the seventh son » 2 très bons titres provenant de l’album « Seventh Son of the seventh son » seront interprétés. Steve prenait une orientation vers un style plus progressif à cette époque, pour ma part, j’aurais préféré un « Moonchild » concernant cet album et un « flight of Icarus » permettant de mieux représenter le chef d’œuvre « Piece of Mind » mais le répertoire de Maiden est considérable et il est évidemment difficile de concilier toutes les attentes des fans.
Après une courte pause, sous l’impulsion d’une foule pas encore K.O, la bande à Steve revient sur scène pour nous asséner 3 nouveaux coups de grâce !
« Aces High » pour nous bombarder de riffs vigoureux, « Fear of the Dark » le seul titre ne faisant pas partie des 7 premiers albums et la démonstration se termine sur le populaire « Wasted Years », nous propulsant dans un vaisseau spatial pour nous conduire dans une galaxie lointaine ou brille une étoile répondant au nom d’Iron Maiden.
Notre vierge de fer a encore livré une prestation magistrale, reléguant les prétendants au trône à des années-lumière. Le groupe s’amuse comme jamais et les complicités sont évidentes, jamais Maiden ne fut autant en osmose qu’aujourd’hui !
Pour preuve, l’intégration parfaitement réussie de Simon Dawson en remplacement de Nicko après plus de 40 ans de service. Simon Dawson qui n’a jamais eu une grosse carrière est surtout connu comme batteur de son ami Steve au sein de British Lion.
Simon s’est finalement montré à la hauteur de l’enjeu, profitant d’une excellente ambiance et d’un soutien sans faille de ses camarades de jeu.
Après un The Legacy Of The Beast World Tour en 2022 dantesque dans cette même salle, la vierge de Fer frappe encore plus fort pour mieux asseoir sa suprématie.
La setlist de rêve proposée sur cette date reposait quasiment sur les 7 premiers chefs-d’œuvre du groupe, permettant d’enchainer classique sur classique pour notre plus grand bonheur.
Après 50 ans de service, Maiden entre au panthéon des légendes. J’avais 18 ans lorsque j’ai assisté en 1986 à mon 1er concert d’Iron Maiden pour leur 1er Bercy à paris avec Vulcain et WASP.
Ce fut une révélation, jamais je n’oublierai ce moment privilégié. 39 ans plus tard et 34 concerts au compteur, mes yeux brillent toujours de mille feux à chaque concert du groupe.
Iron Maiden est bien plus qu’un groupe, il est notre histoire faisant partie intégrante de notre ADN.
Doctor Doctor
(UFO song)
The Ides of March
Murders in the Rue Morgue
Wrathchild
Killers
Phantom of the Opera
The Number of the Beast
The Clairvoyant
Powerslave
2 Minutes to Midnight
Rime of the Ancient Mariner
Run to the Hills
Seventh Son of a Seventh Son
The Trooper
Hallowed Be Thy Name
Iron Maiden
Encore:
Churchill’s Speech
Aces High
Fear of the Dark
Wasted Years
Always Look on the Bright Side of Life
Dark Métal