

1. 72 Seasons (7:39)
2. Shadows Follow (6:12)
3. Screaming Suicide (5:30)
4. Sleepwalk My Life Away (6:56)
5. You Must Burn! (7:03)
6. Lux Ăterna (3:22)
7. Crown of Barbed Wire (5:49)
8. Chasing Light (6:45)
9. If Darkness Had a Son (6:36)
10. Too Far Gone? (4:34)
11. Room of Mirrors (5:34)
12. Inamorata (11:10)
Line-up/Musicians
– James Hetfield / guitars, vocals
– Kirk Hammett / guitars
– Robert Trujillo / bass, backing vocals
– Lars Ulrich / drums
Il a fallu 7 ans Ă Metallica pour prĂ©senter un nouvel album, 72 Seasons est par ailleurs le deuxiĂšme Ă sortir sous le label du groupe, Blackened Records. Et comme Ă son habitude, ce nouvel album prĂ©sente aussi les mĂȘmes dĂ©fauts habituels.
Pourtant, la sortie du premier single Lux Aeterna, laissait prĂ©sager un vĂ©ritable retour aux sources. Le titre renvoyait directement Ă la premiĂšre Ă©poque du groupe, lâinspiration y est et les riffs imparables. Screaming Suicide prĂ©sageait le mĂȘme sentiment, avec un revival de la pĂ©riode Load/Reload.
Une hype qui sâest nĂ©anmoins essoufflĂ©e aprĂšs les sorties de singles suivants qui restent des redits honnĂȘtes de ce qui a Ă©tĂ© fait avec leur prĂ©cĂ©dent album Hardwired… to Self-Destruct.
Metallica reproduit le mĂȘme schĂ©ma que sur lâalbum de 2016, les diffĂ©rences sont minimes mais elles sont prĂ©sentes.
On peut déjà noter 72 Seasons ne manque pas de groove, le basse de Robert Trujillo est présente.
Le titre dâouverture dâailleurs, Sleepwalk My Life Away aussi est une autre preuve que Robert Trujillo fait beaucoup de bien Ă Metallica. Plus le temps passe, plus James Hetfield sâaffirme Ă nouveau comme un parolier solide, le chanteur a toujours su retranscrire son ressenti dans les textes quâil Ă©crit.
Lâautre point sur lequel tout le monde est dâaccord, reste le jeu problĂ©matique de Kirk Hammett. Certes, le guitariste sait Ă quel moment sortir des solis inspirants, mais force est de constater que la majoritĂ© des partitions prĂ©sentĂ©es sonnent Ă cĂŽtĂ© de la plaque voir datĂ©s.
Il semblerait que Hammett soit restĂ© sur le registre tout au long de lâalbum, mĂȘme sâil y a quelques fulgurances. Mais cela reste bien en deçà de ce quâil pouvait fournir prĂ©cĂ©demment.
Mais le gros problĂšme de 72 Seasons reste encore et toujours sa longueur. Les chansons donnent lâimpression que le groupe sâest perdu en cours de route et a dĂ©cidĂ© de tout reprendre Ă zĂ©ro Ă chaque faux-pas.Â
LâĂ©coute reste agrĂ©able, mais quand elle ne dĂ©passe pas la troisiĂšme minute. Le season du titre de lâalbum semble ĂȘtre mal choisi et aurait dĂ» ĂȘtre remplacĂ© par years.
@Boudj