

2. White Lightning (3:55)
3. Nuclear Skies (3:37)
4. Rock Warriors (3:22)
5. Bad Blood (3:08)
6. She’s So Tight (3:04)
7. Got The Fire Burnin’ (2:34)
8. I’m a Rocker (3:25)
9. She’s Such a Bitch (2:27
À une époque où le heavy metal américain cherche encore ses repères face à l’invasion britannique, The Rods brandissent leur bannière avec fierté et hargne. Avec Let Them Eat Metal, sorti en 1984, le trio new-yorkais livre un album brut, sans concession, trempé dans le cuir, l’acier… et beaucoup de décibels.
Fondé par David “Rock” Feinstein (ancien guitariste d’Elf, le groupe de Ronnie James Dio), Carl Canedy (batteur et futur producteur pour Anthrax) et Gary Bordonaro (basse), The Rods sont l’incarnation du metal de garage rugueux et direct, forgé sur les scènes des bars et des clubs de la côte Est.
Les titres importants de ce disque:
- Let Them Eat Metal
Le morceau-titre est une claque immédiate. Riff frontal, refrain crié en chœur, et un solo de Feinstein en mode mitrailleuse. Un véritable manifeste, qui donne le ton de l’album : ici, on ne fait pas dans la dentelle. C’est sale, fort, et diablement efficace. - White Lightning
Un classique instantané, déjà présent sur leur précédent album In the Raw mais réenregistré ici avec une production plus mordante. Ce titre évoque une cavalcade électrique, une course-poursuite dans la nuit, boostée par une ligne de basse nerveuse et des breaks dynamiques. - Rock Warriors
Un hymne aux fans de metal et à la scène underground. Le refrain sent le cuir, la bière tiède et les pogos. Le genre de morceau taillé pour être scandé en live, poings levés et cheveux au vent. Simple, primitif, jouissif. - Bad Blood
Ambiance plus sombre ici, presque heavy doom par moments. Les riffs ralentissent, la tension monte, et la voix de Feinstein devient plus menaçante. Un excellent contraste qui montre que The Rods savent aussi jouer avec l’intensité dramatique. - I’m a Rocker
Peut-être cliché dans le titre, mais totalement sincère dans l’attitude. C’est un hommage au rock’n’roll pur et dur, sans prétention. Feinstein sort un solo aussi sauvage qu’efficace, et Canedy frappe comme si sa batterie lui devait de l’argent. - Let Them Eat Metal n’est pas un album poli ou révolutionnaire. C’est un disque de pur heavy metal à l’ancienne, brut, authentique, et profondément honnête. The Rods ne cherchent pas à innover : ils veulent que tu montes le son, que tu tapes du pied, et que tu cries les refrains à pleins poumons.
Stay Tuned
@Doc Olivier