👉 [Chronique] – Casanova – Casanova (1991) by Denis Labbé.

4.4
(61)

Formé en 1991 à l’instigation du producteur Henry Staroste qui avait créé le son des albums Hellbound et True as Steel de Warlock, Casanova était un groupe de hard rock mélodique allemand qui incorporait quelques touches de glam, le tout avec un son puissant et chaud.

Composé du chanteur Michael Voss (Mad Max), du batteur Michael Eurich (Warlock), du bassiste Jochen Mayer et du guitariste Stephan Neumeier, le groupe sort ce premier album qui se révèle être une totale réussite.

1. Don’t Talk About Love (4:05)
2. Burning Love (4:00)
3. Living a Lie (4:26)
4. The Girl Is Mine (4:20)
5. Rome Burns (2:00)
6. Love Lies (4:12)
7. Bang Bang (3:30)
8. Sticky Sweet (3:51)
9. Back to the Wall (3:54)
10. Ride the Wings of Freedom (4:11)
11. Hollywood Angels (3:54)
12. Heaven Can Wait (4:32)


Michael Voss / lead vocals, guitar
Michael Eurich / drums, percussion, backing vocals
Stephen Neumeier / guitar, backing vocals
Jurgen Attig / bass, backing vocals

Tout au long des douze morceaux qui composent cette petite merveille, Casanova fait preuve d’indéniables qualités de composition, comme le prouvent les mélodies du superbe « Don’t Talk About Love » dont le refrain tourne indéfiniment dans la tête, du subtil « Love Lies » aux ambiances AOR ou du glamisant « Sticky Sweet » qui donne envie de secouer la tête en cadence.

Si cette qualité première pourrait suffire au bonheur de tout amateur de hard FM, Casanova propose d’autres valeurs propres au hard rock, telle que sa capacité à nous asséner des riffs implacables, comme sur le remuant « The Girl Is Mine », le carré « Burning Love » qui parvient à mêler la puissance allemande aux mélodies américaines ou l’entraînant « Hollywood Angels » au refrain fédérateur.

Evidemment, les ballades sont également de la partie, sans être jamais mièvres.

Ainsi « The Girl Is Mine » combine riffs électriques et guitares acoustiques, tandis que « Rome Burns » est une chanson toute en ambiances et que « Heaven Can Wait » est un slow typique de cette époque, avec ses changements d’intensité et de rythmes, ainsi que son joli solo de guitare.

Aucun temps sur cette œuvre complète qui propose des petits bijoux comme « Bang Bang », une ode au rock’n’roll et au glam, ou le chantant « Ride the Wings of Freedom » que ne renierait pas un groupe comme XYZ ou les Allemands de Bonfire.

Réédité et remasterisé en 2010, dans une version augmentée, ce premier album se voit agrémenté de deux inédits : « Hot Legs » aux faux airs de Black’n’Blue, et la ballade acoustique « Written in my Heart », ainsi que des versions acoustiques de « Hollywood Angels » et « Love Lies ».

Pour couronner le tout, trois morceaux live nous sont offerts : « Don’t Talk About Love », « Burning Love » et « Ride the Wings of Freedom ».

Une petite pépite de hard FM qui ornera parfaitement votre discothèque.

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

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