👉 [Chronique] – Sacred Outcry : Towers of Gold (2023) by Denis Labbé.

4.4
(64)

Qu’on se le dise : la scène metal grecque est, en ce moment, l’une des plus actives du monde, surtout en ce qui concerne le heavy metal. Sacred Outcry appartient à ce mouvement et nous livre un deuxième album épais, riche, gorgé de riffs saignants et de mélodies soignées.

Formé par le bassiste George Apoladimas (The Eternal Suffering) , Sacred Outcry accueille en son sein le chanteur suédois Daniel Heiman (Harmony, Warrior Path, Dimhav), le guitariste Steve Lado et le batteur Defkalion Dimos (Cerebrum) qui nous prouvent qu’ils connaissent le genre sur le bout des doigts et des cordes vocales.

Through Lands Forgotten (At the Crossroads of Fate) 02:14
The Flame Rekindled (Lurid Lights and Drunken Revelry) 05:06
The Voyage (Towards Immortality) 05:11
Into the Storm (Beyond the Lost Horizon) 04:40
Symphony of the Night (The Curse of the Blind) 05:33
A Midnight Reverie (Whispers in the Wind) 01:41
The Sweet Wine of Betrayal (The Perennial Sin) 07:52
The City of Stone (The Burden of the Crownless Kings) 05:21
Towers of Gold (Tempus Edax Rerum) 14:52
Where Crimson Shadows Dwell (And Ouroboros Dreamt) 02:55

Chaque morceau est, en effet, un condensé de tout ce qu’un fan du genre peut aimer. Il suffit pour cela d’écouter « Towers Of Gold (Tempus Edax Rerum) » pour s’en convaincre.

Ses envolées lyriques, ses changements de rythmes et sa puissance sont autant de qualités propres à ce titre et à ce groupe.

Coincée quelque part entre Rhapsody Of Fire pour le côté épique, les premiers Angra pour les mélodies et Manowar pour la puissance, la musique de Sacred Outcry nous livre des hymnes imparables, comme le rapide « The Flame Rekindled (Lurid Lights And Drunken Revelry) » ou le puissant « The Voyage (Towards Immortality) » qui nous invitent dès le début de cet album à une pérégrination dans un monde épique.  Steve Lado sait alterner riffs carrés, harmoniques soignées et soli fluides, pour le plus grand bonheur de nos oreilles.

Au milieu de ce déferlement, le groupe insère des temps plus apaisés, tel le mélancolique « Symphony Of The Night (The Curse Of The Blind) » ou « Where Crimson Shadows Dwell (And Ouroboros Dreamt) » sur lequel le travail des voix renvoie aux morceaux les plus lents de Manowar.

Lorsqu’il y insuffle des guitares électriques, cela donne le poignant « The Sweet Wine Of Betrayal (The Perennial Sin) » qui permet à la section rythmique d’ériger des bases solides pour les envolées lyriques de Lado.

Ce registre lyrique se mêle à l’épique sur « A Midnight Reverie (Whispers In The Wind) » ou le médium « The City Of Stone (The Burden Of The Crownless Kings) » qui sont autant de pièces savamment écrites et produites, comme l’attestent les différentes strates de guitares et les nappes de claviers qui l’agrémentent.

Towers of Golds est une agréable découverte qui s’inscrit parmi les meilleurs albums de cette année.

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

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