🔴 [Chronique] Ramonda – The Walls Are Crumbling Down (2025) par Le Doc. 🔴

4.9
(27)
1. Under The Moonlight
2. The Walls Are Crumbling Down
3. Don’t Look For Love
4. Fight Fire With Fire
5. Blue Heart Of Stone
6. Without Love
7. High Voltage Hearts
8. Gone
9. Bad Girl
10. The One To Blame
11. World’s Gone Crazy

Sortie : 18 juillet 2025 | Label : Frontiers Music Srl

Il y a des débuts qui n’en sont pas vraiment. C’est le cas de Santiago Ramonda, chanteur argentin découvert récemment avec le groupe Stormwarning, et qui se lance aujourd’hui en solo sous le nom de Ramonda.

Son premier album, The Walls Are Crumbling Down, marque un tournant immédiat dans sa jeune carrière : celui d’un artiste qui choisit de faire les choses en grand, avec ambition, sincérité et une foi inébranlable dans le rock mélodique.


Le plus impressionnant ici, c’est la prestation vocale de Ramonda. Dès les premières notes de l’excellent “Under The Moonlight”, le ton est donné : un timbre chaud, clair, expressif, à mi-chemin entre la puissance d’un Joe Lynn Turner et la profondeur émotionnelle d’un Ronnie Romero.

Ramonda n’imite pas, il s’inscrit dans une tradition vocale exigeante, avec un naturel confondant.
Il sait hurler sans forcer, caresser une mélodie sans mièvrerie, et faire monter la tension avec une justesse rare.

Sur “Blue Heart Of Stone”, ballade bluesy dans la veine Whitesnake, il touche même à la grâce.


Musicalement, The Walls Are Crumbling Down s’inscrit dans la grande tradition du hard rock mélodique des années 80, avec ce qu’il faut de modernité dans la production. Les refrains sont puissants, les riffs accrocheurs, les solos inspirés, et le tout est porté par une section rythmique solide.

Les morceaux les plus immédiats comme “Fight Fire With Fire”, “High Voltage Hearts” ou “Don’t Look For Love” évoquent l’efficacité d’un Harem Scarem ou les meilleurs moments d’un Eclipse. Mais l’album évite soigneusement la redite : chaque morceau apporte son propre relief, son énergie, sa dynamique.


Pour ce projet solo, Santiago Ramonda s’est bien entouré. À la guitare, on retrouve Suraz Sun (de Girish and the Chronicles), dont les interventions sont aussi précises que flamboyantes.

À la basse, Silvia Pistolesi assure un groove ferme, et Nicholas Papapicco frappe juste derrière les fûts.


Aux claviers et à la production, Alessandro Del Vecchio, pilier de Frontiers Music, offre une réalisation propre, aérée, qui met en valeur à la fois la voix, les mélodies et la puissance des guitares. Rien de clinquant ici, mais un travail équilibré, moderne et respectueux du genre.

Avec The Walls Are Crumbling Down, Ramonda livre un premier album solo extrêmement prometteur. Sans chercher à réinventer la roue, il redonne du souffle à un style parfois figé, grâce à son charisme vocal, un songwriting efficace, et une production sans fausse note.

Loin du simple projet parallèle, ce disque s’impose comme une véritable déclaration d’intention. Ramonda n’est pas un chanteur de session.

C’est un artiste à suivre de très près, qui pourrait bien s’imposer rapidement comme l’un des nouveaux visages incontournables du hard mélodique moderne.


Avec The Walls Are Crumbling Down, Santiago Ramonda ne se contente pas de bien chanter : il raconte, habite, respire son rock.

Ce premier album solo est maîtrisé, attachant, et d’une efficacité redoutable. Une entrée en matière réussie qui appelle déjà une suite.


Note 15/20

Stay Tuned

Doc Olivier


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