
Dans OPVS NOIR Vol. I, il y a deux façons de voir les choses.
La première est celle que tout le monde peut percevoir, ce qui est visible, audible, des chansons aux mœurs sombres & théâtrales.
Le premier niveau est la forme, le second est l’essence, l’un est le corps, l’autre est l’âme.
Et c’est dans cette âme que le groupe puise sa puissance.
Il existe une seconde dimension, plus secrète, plus ésotérique, celle des sens cachés, des symboles voilés, de l’essence même de ce que Lord of the Lost souhaite transmettre.
Derrière les rituels sonores, les codes du Dark Metal, on perçoit un appel silencieux, quelque chose de plus ancien, de plus profond.
Mais encore faut-il être prêt à l’entendre… Car l’écriture ne se livre pas à n’importe qui, elle attend…
Elle attend que tu sois prêt, que tu aies la capacité de dépasser le visible pour rencontrer le vrai.
Et cet album, justement, est une invitation à écouter avec l’oreille, mais aussi avec l’intuition, et l’ombre en soi.
Voici un «track by track» explicatif du nouvel album OPVS NOIR Vol. 1 de Lord of the Lost, attendu pour ce 8 août 2025.
Ce nouvel album marquera un virage artistique plus théâtral, gothique et orchestral. Chaque titre mêle émotion brute, expérimentations sonores et collaborations marquantes :
Bazaar Bizarre
Un morceau d’ouverture flamboyant et décadent. Le groupe y dépeint un monde absurde et carnavalesque, entre Goth Cabaret & Dark Metal. La production est dense, riche en orchestrations et rythmiques martiales.
C’est une plongée dans un univers fantasmagorique où les masques tombent et la vérité dérange.
My Sanctuary
Une chanson introspective, sombre mais apaisée, dans laquelle Chris Harms chante la recherche d’un refuge intérieur. Le contraste entre la lourdeur des guitares et la délicatesse des orchestrations donne un sentiment de protection au cœur du chaos.
Light Can Only Shine In The Darkness (feat. Within Temptation)
Une collaboration puissante avec Sharon den Adel. Ce duo sublime développe une tension dramatique entre espoir et désespoir (Dans la même vibe que le single réalisé avec Tarja turunen Paradise (what about us?)
Le thème central du titre explique que la lumière n’existe que grâce à l’ombre. Le morceau alterne passages calmes et envolées symphoniques typiques des deux groupes.
Ça va loin n’est ce pas ?
I Will Die In It
Probablement le morceau le plus nihiliste de l’album. Il traite de la spirale émotionnelle dans laquelle on s’enferme parfois consciemment.
L’absence d’amour très tôt dans la vie peut symboliser une enfance marquée par le
vide affectif, jusqu’à en mourir ?
La voix de Chris y est hantée, presque désincarnée.
Une production industrielle et rugueuse renforce la noirceur du propos.
Moonstruck (feat. Stimmgewalt)
Avec la chorale Stimmgewalt, Lord of the Lost explore le romantisme tragique et mystique. Ce titre évoque la perte de contrôle sous l’influence lunaire, dans une ambiance gothico-médiévale majestueuse, digne d’un opéra noir. Les harmonies chorales y sont envoûtantes.
Damage (feat. Whiplasher Bernadotte – Deathstars)
Un duo abrasif et électro-industriel. Whiplasher apporte une tension glaciale, presque sadique, au texte qui parle de destruction émotionnelle. Le beat est martial, les riffs lourds. Ce morceau s’adresse aux fans des premiers albums de Deathstars et de Rammstein.
Comme une «Midnight Party» ?
Ghosts (feat. Tina Guo)
Un moment suspendu. Tina Guo, célèbre violoncelliste sino-américaine, apporte une dimension cinématographique & mélancolique. «Ghosts» évoque les souvenirs persistants et les douleurs qui hantent, même en silence.
La chanson semble parler de présence invisible, de souvenirs ou de douleurs qui hantent à travers
un voile rouge.
Lord of the Lost y brille par sa sensibilité gothique et épurée.
Lords Of Fyre (feat. Feuerschwanz)
Un hymne guerrier, festif et païen, où Feuerschwanz injecte leur énergie médiévale. Les deux univers fusionnent autour de rythmes tribaux, guitares flamboyantes et chœurs épiques. Le morceau célèbre la renaissance par le feu, la purification et la reconquête de soi.
Les deux groupes seront en tournée durant le mois d’Octobre en Allemagne pour 7 dates..
The Things We Do For Love
Une ballade douce et amère. Elle parle des sacrifices, parfois absurdes ou destructeurs, que l’on accepte par amour. Une instrumentation épurée au piano et des cordes subtilement dosées rendent le message plus poignant. L’émotion est à fleur de peau.
The Sadness In Everything (feat. Anna Maria Rose)
Une chanson à deux voix pleine de fragilité. Elle explore la beauté cachée dans la tristesse universelle. Anna Maria Rose (Tales of Time) offre une voix éthérée qui dialogue avec celle de Chris Harms dans une ambiance néo-classique et dépouillée.
Dreams Are Never Alone
Un final lumineux & cinématique.
Ce titre symbolise l’espoir collectif et la résilience. Il affirme que, malgré les ténèbres, nos rêves sont portés par tous ceux qui ont osé rêver avant nous. La conclusion parfaite d’un voyage qui purifie, libère des éléments considérés comme impurs.
Eyes of a Stranger
Conclusion
Opvs Noir Vol. I n’est pas un simple album. C’est un nom qui évoque l’élégance d’un passé classique mêlée à l’obscurité du présent, propsant un pont mystérieux entre deux mondes.
Ce premier acte d’une trilogie annonce une œuvre ambitieuse, pensée comme une succession de rituels, de révélations, et d’invitations à la transcendance.
Ce qui rend ce chapitre si spécial, c’est cette sensation d’un appel silencieux. Quelque chose murmure à travers les arrangements, les symboles, les mots : « Derrière les pratiques visibles, se cache un océan de vérités» (Carl Gustav Jung). Mais encore faut-il être prêt à l’entendre, car la vérité ne se donne jamais à celui qui ne la cherche pas. Elle attend, patiente, derrière le voile.
Opvs Noir Vol 1 est donc une quête. Et si tu veux en atteindre le noyau, il te faudra d’abord avoir le courage de briser l’écorce. Ce n’est que le début, les prochains volumes s’annoncent déjà comme des chapitres riches en surprises et en collaborations inattendues.
Lord of the Lost signe ici bien plus qu’un album, un rituel, une énigme, une œuvre à déchiffrer.
Le contexte est puissant !
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