👉 [Chronique] – Kissin’ Dynamite – Generation Goodbye – Dynamite Nights (2017) by Denis Labbé. 💥

4.4
(66)

Après cinq albums studios, les Allemands de Kissin’ Dynamite nous offrent un double live gorgé jusqu’à la gueule de leurs meilleurs titres, et d’autres plus rares.

Ces presque deux heures de musique leur permettent de faire une revue d’ensemble de tous leurs disques sans omettre un seul morceau indispensable. Autant dire que les fans vont être ravis, surtout que ce show a été capté à Stuttgart, leur ville d’origine, et que la production est aux petits oignons.

Les musiciens comme le public sont gâtés, notamment lorsqu’il faut reprendre certains hymnes en chœur.

Débutant par « Generation Goodbye » qui entraîne toute la salle dans la fête, ce concert permet de se rendre compte que le groupe est une véritable machine à composer des hits aux refrains irrésistibles : « Money, Sex And Power », « DNA », « Highlight Zone » et « Running Free » enchaînant juste après ce tube d’ouverture.

CD1
01. Intro
02. Generation Goodbye
03. Money Sex & Power
04. DNA
05. Highlight Zone
06. Running Free
07. Love Me Hate Me
08. If Clocks Were Running Backwards
09. She´s a Killer
10. Deadly
11. She Came She Saw
12. Somebody To Hate
13. Operation Supernova

CD2
14. Only The Good Die Young
15. Out In The Rain
16. Against The World
17. Masterpiece
18. Supersonic Killer
19. Sex Is War
20. Hashtag Your Life
21. Steel Of Swabia
22. Ticket To Paradise
23. Six Feet Under
24. I Will Be King
25. Flying Colours

Autant dire que le public n’a pas le temps de respirer. Cinq titres issus des trois derniers albums et cinq claques dans la gueule. Après cela, une petite pause est nécessaire avec notamment la ballade : « If Clocks Were Running Backwards » qui marque une respiration bienvenue. Le groupe fera la même chose plus loin avec l’acoustique « Out in the Rain » suivi du slow « Against the World » extraits du premier album.

Mais le groupe reprend rapidement les hostilités, en sortant des titres parfois surprenants comme le méchant « She’s A Killer » que ne renierait pas Edguy, les irrésistibles « She Came She Saw » et « Somebody To Hate » issus du dernier album en date, ou des morceaux plus anciens comme « Supersonic Killer » ou « Steel of Swabia ».

On peut d’ailleurs s’apercevoir que Kissin’ Dynamite favorise ses trois derniers albums ; « Sex Is War », « Six Feet Under » et l’entraînant « I Will Be King » en provenance de Money, Sex and Power, répondent à « Hashtag Your Life » et « Flying Colours » de Generation Goodbye ou « Ticket to Paradise » de Megalomania.

Cela nous permet de nous faire une idée très précise de la puissance et de l’énergie déployées par le groupe en concert, ainsi que de la qualité des musiciens qui nous offrent une vraie démonstration de cohésion. Un beau témoignage en concert d’un groupe essentiel dans le paysage métallique actuel. 

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.


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