[Chronique] – Primal Fear – Code Red (2023) par le Doc.

PRIMAL FEAR is back ! Son nouvel album offre tout ce que vous aimez chez Primal Fear : les vocaux envoûtants et reconnaissables du chanteur Ralf Scheepers, d’énormes riffs (3 guitaristes !), une section rythmique puissante, de superbes mélodies, des refrains accrocheurs et l’énorme mur de son.

Primal Fear est un groupe allemand de power metal formé en 1997 à Esslingen. Le groupe a été fondé par Ralf Scheepers et Mat Sinner, qui sont des musiciens expérimentés ayant déjà joué dans d’autres groupes de metal. Le nom du groupe, qui signifie “Peur Primitive” en français, reflète leur style énergique et puissant.

Leur musique est profondément enracinée dans le power metal traditionnel, caractérisée par des riffs de guitare rapides et puissants, des mélodies accrocheuses, des vocaux aigus et percutants, ainsi que des thèmes lyriques souvent liés à la force, à la résistance et au courage. Le groupe a été fortement influencé par des groupes emblématiques du genre tels que Judas Priest et Accept.

Cependant, “Code Red” démontre également que Primal Fear n’ont pas peur de prendre des risques, en mélangeant claviers et clichés, synthétiseurs et effets sonores avec les éléments traditionnels de leur style de metal pour produire quelque chose de bien, quelque chose de dynamique.

L’album est rempli de puissants riffs de power metal, de solos ultra précis et rapides, et surtout de vocaux incroyablement énergiques de Scheepers, qui parfois montent à des hauteurs atteintes auparavant uniquement par le légendaire Halford.

“Another Hero” ouvre les festivités avec un tintement inattendu de claviers, débouchant rapidement sur un rocker solide à tempo moyen, complété par un refrain accrocheur.

Les choses montent d’un cran avec “Bring That Noise”, plein de riffs serrés et de furieuses doubles pédales de grosse caisse. “Deep in the Night” étant un titre plus lent et particulièrement sombre.

“Cancel Culture”, qui est probablement le morceau le plus inventif. D’une introduction atmosphérique plutôt grandiose, nous sommes emportés vers l’orée du speed metal, ralentissant pour le refrain avant de repartir sur un son incroyable.

Un thème semble parcourir l’album, celui d’un monde devenu fou.

J’adore l’introduction au clavier de “Forever”, qui est vraiment particulière quand on se nomme Primal Fear ! Une nouvelle fois le travail de Jacob Hansen est fantastique.

Primal Fear a un catalogue impressionnant, et ce nouvel album est à la hauteur de tout ce qu’ils ont déjà sorti. Foncez !

Stay Tuned

@Doc Olivier

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