👉 [Chronique] – Magnum : Here Comes The Rain (2024) by Denis Labbé.

4.4
(71)

Chroniquer cet album de Magnum quelques jours seulement après l’annonce du décès de Tony Clarkin, guitariste et membre fondateur du groupe, prend une tournure vraiment particulière.

En plus de cinquante ans de carrière et vingt-neuf albums studio, Magnum nous a rarement déçus et nous a bien souvent enchantés avec son mélange de hard rock, de rock progressif et d’AOR. Here Comes The Rain ne déroge pas à la règle en nous offrant dix compositions ciselées à la perfection, sur lesquelles la voix de Bob Catley, toujours aussi jeune, développe des mélodies envoûtantes : le poignant « Broken City », pendant que les guitares de Tony Clarkin nous cueillent avec talent.

“Run Into The Shadows”
“Here Comes The Rain”
“Some Kind Of Treachery”
“After The Silence”
“Blue Tango”
“The Day He Lied”
“The Seventh Darkness”
“Broken City”
“I Wanna Live”
“Borderline”-

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Comme souvent avec Magnum, ce nouvel opus est un tout, dont il est difficile de retirer un ou deux morceaux, tant ils sont liés les uns aux autres. Malgré tout, « Blue Tango » est certainement l’une des chansons les plus emblématiques avec son rythme soutenu, son orgue qui évoque Deep Purple et son refrain fédérateur.

Un des meilleurs titres jamais écrits par Magnum. Cet orgue se retrouve sur l’autre single « The Seventh Darkness » qui est appuyé par une section de cuivres et un saxophone du plus bel effet. Après un demi-siècle, Magnum parvient encore à nous émouvoir et à innover.

Il nous prend d’ailleurs aux tripes dès l’excellent « Run Into The Shadows » aux nombreux changements de rythmes, mais qui demeure toujours accessible, comme c’est le cas depuis les débuts du groupe.

Cette accessibilité se traduit d’ailleurs par la présence de chansons que l’on a envie de reprendre avec le groupe : « After The Silence », le final « Borderline » qui clôt l’album sur un piano mélancolique ou le celtique « The Day He Lied » avec sa mélodie bouleversante.

En complément de ces morceaux plutôt directs, Magnum développe des titres plus progressifs, comme « I Wanna Live » sur lequel le clavier est à l’unisson du chant, pendant que la basse se taille la part du lion ou encore le fin « Some Kind Of Treachery » habillé par des cordes qui nous entraîne dans sa ronde.

Here Comes The Rain est une merveille d’intelligence musicale, coincée entre Deep Purple et Rush, comme le prouve son morceau éponyme, parfait emblème d’un groupe qui n’a jamais failli et d’un compositeur de grand talent que nous allons regretter.

@ Denis Labbé


Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.



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