👉 [Chronique] – Existance – Wolf Attack (2021) by Denis Labbé.

4.3
(54)


1. Highgate Vampire
2. Deathbringer
3. Power Of The Gods
4. Rock’n Roll
5. Jenny’s Dreams
6. Sniper Alley
7. Preacher Of Insanity
8. You Gotta Rock It
9. Wolf Attack
10. Tears Of Fire
11. Gwendoline

Label : Black Viper Records

Troisième album des Français d’Existance, Wolf Attack aura mis deux ans pour enfin être publié sur le label Black Viper Records qui a eu le nez creux. Propulsé par des riffs épais et efficaces, cet album s’inscrit dans le renouveau du heavy metal en alliant parfaitement l’enthousiasme des années 1980 et le son des années 2020.

L’auditeur se retrouve ainsi avec des chansons nourries à la New Wave Of Heavy Metal, mais aussi au heavy metal allemand et à la vague française.

Les noms de Jaguar, Judas Priest, Accept, Riot, Saxon ou encore Manigance viennent rapidement à l’esprit, sans pour autant y voir des pastiches. Existance possède simplement une identité qui voisine avec celle de ces groupes.

L’album démarre sur les chapeaux de roue avec l’excellent « Highgate Vampire » dominé par la voix de Julian Izard qui n’hésite pas à monter dans les aigus pour mieux nous coller au mur.

Après une jolie introduction nuancée, les guitares nous assènent un riff bourré de groove qui donne envie de secouer la tête en cadence. Dans un style assez proche, le speed « Preacher Of Insanity » nous cueille pour ne plus nous lâcher, à la manière d’un Riot époque Thundersteel.

L’ensemble est bien construit, porté par la production dynamique de François Merle et le mastering de Jacob Hansen.

On le comprend, le groupe s’est donné les moyens de réussir, comme le prouvent cette superbe pochette de Mario Lopez, un artiste guatémaltèque, mais aussi la diversité des compositions offertes.

Car derrière la puissance, Existance distille aussi de jolies mélodies, comme sur le soyeux « Rock’n Roll » qui évoque Saxon, avec ses couplets joliment tournés et son refrain fédérateur, le classieux « Jenny’s Dreams » au refrain illuminé par des chœurs et la power ballad « Tears Of Fire » soutenue par un piano et des riffs saturés.

Existance reste avant tout un vrai groupe de metal, attaché à ses racines. Ainsi la New Wave of Heavy Metal n’est pas loin, avec le carré « Deathbringer » coincé quelque part entre Judas Priest et Jaguar, l’enlevé « Wolf Attack » ou le nuancé « Power Of The Gods » dont les changements de rythmes permettent de mettre en avant le travail du batteur Géry Carbonnelle et du bassiste Julien Robilliard.

Le groupe cherche aussi à créer l’adhésion du public avec le hard rock « You Gotta Rock It » qui donne envie de chanter.

Cette propension à chercher à communiquer avec ses fans semble être une des marques de fabrique du groupe, comme le montre le très beau « Sniper Alley » dont la construction nous ramène aux années 1980, quelque part entre Iron Maiden et Accept. C’est fin, savamment construit et joliment interprété.

L’album se clôt sur « Gwendoline », une reprise du groupe H-Bomb dans lequel officiait Didier Izard, le père de Julian. Cet émouvant hommage filial clôt parfaitement cet album à inscrire immédiatement dans vos discothèques.

@Denis Labbé



Denis Labbé
Chroniqueur
A propos :  Ecrivain et chroniqueur, Denis a plongé dans le metal dès l’adolescence. Il a vite compris qu’il faisait moins de bruit en écrivant qu’en chantant.

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