[Chronique] – Symphony X – Underworld (2015) par le Doc.

L’album “Underworld” de Symphony X marque le retour triomphant du groupe après une attente de près de quatre ans depuis la sortie de leur précédent album “Iconoclast” en 2011. Sorti en 2015, cet album a été très attendu par les fans du groupe et il ne les a pas déçus.

Dès le premier morceau, “Overture”, Symphony X montre son talent pour créer des atmosphères épiques. Les harmonies majestueuses de claviers, les riffs de guitare techniques de Michael Romeo, la voix puissante et expressive de Russell Allen, ainsi que la section rythmique solide de Michael LePond à la basse et Jason Rullo à la batterie, s’entremêlent pour créer une symphonie métallique envoûtante.

L’album se poursuit avec “Nevermore”, un morceau qui frappe fort avec ses rythmes entraînants et ses solos de guitare virtuoses. Le mélange habile du metal progressif avec des éléments de power metal donne à l’ensemble une énergie contagieuse.

Le titre éponyme “Underworld” est un des points forts de l’album. Il alterne entre des passages atmosphériques et des moments plus lourds et intenses. Les paroles évocatrices nous entraînent dans un voyage sombre et mystique, empreint de mythologie et de symbolisme.

Symphony X démontre sa maîtrise technique dans “Kiss of Fire”, où chaque membre du groupe brille à travers des passages instrumentaux complexes et harmonieux.

L’album se conclut avec “Legend”, une pièce épique qui résume bien l’essence de l’album. Des mélodies accrocheuses, des changements de rythmes surprenants, et une profondeur lyrique remarquable font de cette chanson un final mémorable.

“Underworld” est un album qui ravira les fans de Symphony X, ainsi que les amateurs de metal progressif en général. Les compositions sont sophistiquées, les performances instrumentales sont impeccables et la voix puissante de Russell Allen donne vie aux textes captivants.

En somme, “Underworld” est un voyage captivant dans un monde musical riche et complexe, porté par des talents exceptionnels et des compositions inspirées. Cet album témoigne de la maîtrise artistique et de l’évolution continue de Symphony X en tant que l’un des groupes majeurs du metal progressif et du power metal.

Alors qu’Iconoclast était incroyablement lourd et que Underworld n’est pas en reste dans ce domaine, je sens que certaines de leurs inclinations progressives reviennent au premier plan cette fois, et je serais vraiment intéressé de voir où leur son évoluera ensuite.

À mes oreilles, au moins, Symphony X semble avoir atteint les niveaux de qualité les plus élevés qu’ils ont atteints tout au long de leur carrière, et j’espère sincèrement qu’ils pourront le maintenir.

Cependant, il faut noter que l’album peut sembler quelque peu complexe et exigeant à la première écoute, mais c’est précisément ce qui fait de Symphony X un groupe si unique et adoré par ses fans.

Stay Tuned

@Doc Olivier

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